Essai Clio 3 (2005)

Comme toutes ses ainées, la Clio troisième du nom se vend extrêmement bien et permet à Renault de mieux subir ses autres échecs commerciaux. Elle fait parti avec la 207 des meilleures ventes françaises (de la même catégorie). Elle se caratérise par sa douceur de fonctionnement et un confort convaincant.

Vie à bord

Comme la génération précédente de Renault Clio, ce troisième opus à su conserver ses grandes qualités de confort. En effet, peu d'autres citadines peuvent se vanter d'être aussi agréables à vivre. Le confort d'amortissement est très justement réglé, l'insonorisation est très bonne, les moteurs savent rester discrets (même les diesels). La petite citadine de Renault à toutes les qualités pour satisfaire son conducteur et ses passagers et les voyages de plus longues distances seront vécus très agréablement. On est loin d'une petite allemande aux amortisseurs soit trop dure soit trop pompeux. On note des sièges au confort très appréciables, rien à voir avec une Polo dont les sièges durs peuvent fatiguer rapidement. De plus si ce n'est pas non plus la reine niveau de l'habitabilité elle est située dans la très bonne moyenne de sa catégorie. Pas géniale pour partir en vacances mais largement suffisante pour une utilisation quotidienne, même familiale. A savoir aussi, la Clio 3 démocratise le GPS en proposant des modèles qui intègrent des versions qui se vendent généralement au détail. Cela permet ainsi de vendre l'option à très bas prix. Concernant l'agrément et le confort on pourra malgré lui faire une petite critique au niveau de la boîte de vitesses qui ne s'avère pas vraiment exemplaire. En effet cette dernière accroche un peu sur certains rapports. La qualité de finition se révèle correcte sans être exceptionnelle. On sent que l'on n'est pas dans un véhicule bas de gamme mais il faut avouer que certains plastiques trahissent ses origines françaises. A noter que la qualité des plastiques employés sur la planche de bord varie d'une finition à l'autre. En dessous de la finition Dynamique le recouvrement de la planche de bord n'est pas moussée et la qualité perçue n'en est que pénalisée.


la Renault Clio troisième du nom est sortie en 2005. Elle n'apporte rien de vraiment révolutionnaire sur le segment des citadines si ce n'est peut-être la sécurité dont le crash test Euroncap de 5 étoiles prouve l'envie de Renault de proposer des voitures sures pour leurs passagers. Ni belle ni moche elle peut se targuer de passer partout sans trop se faire remarquer. Malgré tout un restylage de très bon goût a eu lieu en 2009 permettant ainsi de redonner de l'intérêt à la Clio dont les ventes commençaient un peu à s'essouffler. Si celui-ci a modifié de manière importante l'aspect visuel extérieur, il n'en a pas été de même pour l'habitacle dont les différences ne sont presque pas perceptibles.